samedi 30 juin 2012

Il faut se méfier des coups de foudre...

... ils peuvent parfois reposer sur un malentendu... ou générer quelques quiproquos..



Et toujours se souvenir que l'autre a ses raisons, que notre cœur ignore... :-)

(auteur de l'illustration non identifié)

mardi 26 juin 2012

Nul n'est besoin d'accaparer...

... pour jouir de ce qui nous entoure.
Contrairement à nos croyances profondes, qu'il s'agisse des choses comme des personnes que nous côtoyons, le bonheur ou la jouissance qu'on peut en tirer n'impliquent pas qu'il faille pour cela absolument se les approprier, qu'il n'est pas obligatoire qu'elles nous soient exclusivement réservées, garanties.

jeudi 21 juin 2012

Marier nos saisons

En ce jour où le soleil joue encore trop avec la pluie, et vu qu'il n'y a plus saison depuis des lustres, on se réfugie plus que jamais dans la musique...

Parce que cette chanson de Moustaki, chantée en miroir avec Barbara, a aimanté ma jeunesse, au point de guider mes pas encore aujourd'hui, je m'accorde ce petit plaisir de la chantonner librement sur le web, en cachette, avec les moyens du bord, sans prétention et avec humilité, des fois qu'une Barbara improvisée à son tour se jette à l'eau, pour y faire soudainement écho :-)

Et puis surtout...
Parce que les amoureux transis et les enamourés meurtris du monde entier sont de ma famille.
Parce que les patients et les impatients le sont aussi.
Parce que tous ceux qui se perdent aujourd'hui pourront toujours se retrouver demain.
Et parce que l'espoir fait vivre... on peut bien s'accorder deux minutes sur les pas et la mélodie de Moustaki à se jouer des tours et des détours...




Bref, un petit coup de musique pour se rappeler qu'on a beau minauder, tergiverser, tâtonner ou se plier les cheveux en quatre sur tous les chemins sinueux de l'existence... On sait que quand nos pensées nous réunissent, elles, elles le font toujours en ligne droite...

mardi 19 juin 2012

Se noyer dans un bol d'air...

Hier je l'ai cherché dans son bac, et j'ai vite compris.
C'était prévisible.
Il avait sans doute voulu prendre l'air, et il était tombé dedans.
Comme il ne sait pas marcher, il n'a pas réussi à remonter à la surface de l'eau, je l'ai retrouvé gisant au fond de l'air. Je suis arrivé trop tard.

Les poissons rouges sont maladroits.
Je l'avais pourtant évoqué aux enfants : si vous mettez ce gros poisson rouge dans ce bac à sable en plastique, s'il réussit à échapper au chat, au héron, au martin-pêcheur, il risque de ne pas échapper à lui-même.


Un peu comme votre père, ce drôle de poisson rouge qui passe des heures dans un drôle de bocal à jouer de ses formes déformées pour donner de drôles d'images de lui-même, en rêvant d'enivrants bols d'air. Un drôle de spécimen qui n'hésite pas à se mouiller, qui aime se jeter à l'eau, même si l'isolement ou l'incompréhension peuvent le noyer dans un verre d'eau et lui font craindre parfois de ne pas en ressortir indemne.

En attendant, je laisserai leur imagination expliquer cette soudaine disparition. Et, histoire de finir de me mettre les larmes aux yeux, on chantera cette chanson que je chantais petit, et que ma fille a appris à chanter à son tour alors qu'elle balbutiait ses premiers mots...

jeudi 7 juin 2012

Enchevêtrement...

D'une situation confuse,


inextricable, 


... la foulque ne panique pas...


C'est son élément.


Moi je suis bien moins agile dans un tel environnement.

Mais ça ne m'empêche pas, parfois, d'emmener tout le monde dans un tel fatras, malgré moi.
Et je rame, comme je peux, pour nous faire retrouver le calme, et la sérénité...






lundi 4 juin 2012

De la nuit blanche et obscure d'un absent...

Il est des silences plus parlants que bien des mots trop bien choisis.
Il est des blancs bien plus cruels que bien des cris bien trop stridents.
Il y a l'absent qui ne fait du tort qu'à lui même,
Ne brillant pas assez pour se faire remarquer.
Il est des fenêtres qui n'auront jamais laissé passer la lumière,
Des toits sous lesquels on ne me verra pas grimper, 
Des tables qui ne me serviront jamais de bols d'air,
Des verres vides qui n'ont pas fini de me faire trinquer.
Il est un soleil qui n'aura brillé que pour me laisser dans l'ombre,
Une lune qui ne veut plus bercer mes illusions,
Un sommeil qui me laisse à ma peine au lieu de m'emporter,
Il y a le rêve qui m'abandonne avant de se réaliser.